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Le transport à tous les étages

30 avril 2013

Et demain ?

 

Après avoir longtemps privilégié un mode de déplacement contre les autres - la ville pour les voitures ou la ville sans – les politiques de déplacement privilégient désormais une diversité de solutions de mobilité.

Cet élargissement de la palette de l’offre de mobilité répond à un double impératif économique et environnemental. Il s’adapte aux territoires mais aussi à de multiples usages et à la diversité des modes de vie, particuliers, éclatés, désynchronisés.

Cette multi modalité s’appuie sur un puissant changement: de simple outil de transport, la mobilité - de plus en plus individualisée, intelligente et interactive - est devenue le mode de vie dominant de notre société. C’est l’attribut principal de l’homo mobiles contemporain qui, sac au dos et smart phone en poche, se trouve au cœur de services mobiles. Dans une même journée, le citadin emprunte les transports en commun, marche, partage une voiture ou encore enfourche un vélo.

Cette approche multimodale, véritable patchwork de solutions de mobilité, veut s’appuyer sur les usages et pratiques de mobilité pour faire changer les comportements de mobilité.

Cette mutation conceptuelle, dont le trait marquant est la décorrélation entre la possession d’un objet automobile et le recours à un service de mobilité, ouvre la voie à de nombreuses innovations socio-techniques. La notion de «  transports publics individuels » fait ainsi éclater des catégories générales, longtemps tenues pour contraires. De nombreux opérateurs de mobilité, mêlant publics et privés, développent toute une économie serviable dont l’information est le moteur principal comme le montre le projet Optimod Lyon. Elle est le logiciel qui combine voire transmute les nouveaux modes et l’élément clé qui modifie les comportements de mobilité.

 

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30 avril 2013

Des économies à deux niveaux

Les automobiles contribuent à la pollution atmosphérique et au réchauffement de la planète. Les gaz qu'elles émettent sont dangereux pour l'environnement, mais aussi sur notre santé. Les voitures émettent en effet de fines particules responsables de diverses maladies ; avec la flambée des prix du carburant, les pleins d'essence constituent aujourd'hui un budget considérable ; les embouteillages aux heures de pointe sont un cauchemar pour des milliers de personnes. Laisser la voiture au garage et privilégier des moyens de transport écologiques peut faciliter votre quotidien.

 

Les transports en commun, souvent moins coûteux, permettent de limiter la pollution et les dépenses énergétiques :le train et le TGV : ils figurent parmi les moyens de transport les moins polluants. Rapides et pratiques, ils desservent un très grand nombre d'espaces. De plus amples renseignements sur le site de la SNCF ;

le bus : la plupart des villes possèdent de bons réseaux de bus. Ils permettent d'éviter de prendre sa voiture pour les déplacements quotidiens. Renseignez-vous auprès de votre mairie ;

le tramway : avec un moteur à 100 % électrique, il est un moyen de transport écologique qui préserve la qualité de l'air. Les tramways se multiplient dans les villes françaises et constituent un moyen de transport agréable.

Les autres moyens de transport écologiques

la voiture écologique : voitures électriques et voitures hybrides se développent. Si elles sont encore plus chères que les voitures traditionnelles, elles sont promises à un bel avenir. Pour bien choisir votre voiture écologique, demandez conseil à votre garagiste ou à votre concessionnaire ;

le vélo et la marche à pied : écologiques et bons pour la santé, ils sont les transports verts par excellence pour les trajets courts. Plusieurs communes ont mis en place des systèmes inspirés du Vélib' parisien. Ils vous permettent de vous déplacer à vélo tout en profitant d'une grande liberté.

Des solutions originales

le covoiturage : partager sa voiture avec des gens qui effectuent le même trajet est beaucoup plus écologique que de multiplier le nombre de véhicules sur les routes ;

l'auto-partage : il s'agit d'un système dans lequel un groupe de personnes se cotisent pour acquérir et entretenir quelques véhicules. Au lieu d'avoir sa propre voiture, une personne peut s'en servir uniquement lorsqu'elle en a besoin. Lorsqu'elle la redépose au parking, une autre personne peut l'utiliser. Cette solution est particulièrement adaptée aux personnes qui utilisent peu leur véhicule.

30 avril 2013

L'intervention d'éléments socio-é

L’étude des conditions générales de la mobilité porte sur les capacités de circulation et de stationnement, la vitesse praticable, la consistance des services, les perceptions du confort et de la sécurité, le coût du transport et le plan de déplacements urbains pour l’ensemble de la population.

Les capacités de chacun à tirer parti de cette offre de transport sont toutefois très inégales. Compte tenu de la place de la mobilité dans la société, la question des inégalités de mobilité est très importante. On peut rendre compte de ces inégalités à différents niveaux : celui des pratiques (ce que les gens font), celui des capacités (ce qu’ils peuvent faire), celui des obligations (ce qu’ils doivent faire).

Ainsi, une insuffisance de ressources économiques et culturelles limite les pratiques de tourisme. Au quotidien, il faut disposer de compétences de mobilité croissantes parce que les lieux d’emploi et d’activités sont distribués sur des territoires plus vastes, parce que des activités se font à des horaires où les services de transport public ne fonctionnent pas, etc. Des handicaps physiques (on parle de l'accessibilité aux personnes handicapées), psychologiques et cognitifs, sociaux ou économiques peuvent limiter les capacités à tirer parti des ressources des territoires et à satisfaire à des obligations (telles que la recherche d'emploi1).

C’est pour ces raisons que des réflexions sur le droit au transport se développent aujourd’hui dans le fil de la lutte contre l’exclusion. À l’inverse on parle d’élites circulantes pour désigner des personnes à l’aise dans toutes les situations et dans toutes les parties du monde.

Lorsque les conditions générales de la mobilité s’améliorent, les personnes, les entreprises, les administrations peuvent reformuler leurs arbitrages spatiaux : des déplacements plus rapides permettront d’occuper un logement plus grand ou plus agréable, au prix d’un éloignement croissant des lieux d’activité, ou d’effectuer des activités sur des lieux plus éloignés de son domicile. Certains commerces ou services peuvent réduire le maillage territorial de leur offre pour proposer en un même lieu une gamme plus étendue de produits (les multiplexes) ou des produits moins chers (les hypermarchés).

De nombreux travaux d’économie géographique portent sur les liens entre conditions de la mobilité et évolution de l’attractivité des territoires (peuplement, activité) à différentes échelles (urbaine avec l’étalement urbain, nationale avec les liens entre tourisme et développement de territoires non métropolitains, internationale avec le rôle des infrastructures pour l’attraction des investissements étrangers). La notion d’accessibilité des lieux constitue alors un concept clé pour la compréhension de ces liens.

Une branche de l’économie publique s’intéresse quant à elle à l’étude de la rentabilité socio-économique des infrastructures de transports, qui est différente de leur seule rentabilité financière pour l’opérateur, notamment du fait des gains de temps et des effets induits liés à l’usage de la nouvelle infrastructure ou du nouveau service. C’est le cas notamment lorsqu’on soulage une partie ancienne du réseau de la congestion qu’elle subissait, lorsqu’on désenclave un territoire (quartiers déshérités en ville, petites villes et milieu rural à l’écart des processus de métropolisation), lorsqu’une ressource concentrée trouve son marché (les stations de sport d’hiver…).

Les conditions générales de la mobilité ne s’améliorent pas toujours, ou pas pour tous les moyens de transport. Elles peuvent aussi se dégrader lorsqu’une catastrophe touche les réseaux, lorsque les pouvoirs publics n’ont plus les moyens de subventionner des réseaux de transport public, lorsque des évolutions internes du système sont contradictoires (croissance de la congestion lorsque la demande croît plus vite que l’offre par exemple, croissance de l’insécurité), ou quand des politiques visent explicitement à restreindre l’usage de tel ou tel moyen de transport (en général, l’automobile).

30 avril 2013

TRansportés par la politique

Le transport est un composant important de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme, notamment par la problématique du désenclavement. Se pose ainsi la question de savoir où diriger les investissement: pour augmenter la capacité des axes saturés ou pour desservir les zones les moins bien reliées au reste du territoire.

L’enjeu le plus immédiat, c’est naturellement de répondre à la demande de transport, c’est-à-dire aux besoins de déplacement des voyageurs et des marchandises. À cet égard, il convient d’avoir à l’esprit que la demande en matière de transport ne cesse de croître à un rythme supérieur à celui de la croissance de la population ou de la richesse nationale. Cette tendance s’observe partout dans le monde, et le rationnement de la mobilité ne peut être de mise ni économiquement, ni politiquement.

Pour faire face à ces nouveaux besoins de mobilité, qui sont sources de richesse, de bien-être mais aussi de liberté, il faut adapter en permanence le système de transport pour le rendre plus performant, c’est-à-dire notamment plus rapide, plus sûr, plus confortable, plus flexible, ou tout simplement pour augmenter sa capacité. Plus performant à l’échelle de l’Europe, cela veut dire aussi "sans frontière", sur le plan pratique comme sur le plan technique, à travers notamment le concept d’inter-opérabilité.

Il convient d’abord de progresser dans l’harmonisation des règles sociales, dont le non-respect fausse la concurrence, fragilise des entreprises pourtant performantes et peut conduire à des délocalisations. L’enjeu concerne au premier chef le transport routier de marchandises, qui demeure le mode de transport dominant. On constate que certains de nos partenaires semblent avancer sur ces questions depuis qu’ils ont pris la mesure des conditions dans lesquelles ils pourraient être concurrencés par des entreprises des pays d’Europe de l’Est.

En second lieu, il faut mieux prendre en compte dans l’action communautaire la vocation particulière des services publics. La notion de service public est ancrée profondément chez les Français, qui y sont attachés. Il en va de même chez plusieurs de nos partenaires même si les logiques d’organisation ont conduit à des modèles souvent différents imprégnés des cultures propres à chaque pays.

Enfin, troisième axe de progrès, le développement des grands réseaux de transport européens prévu par le traité de Maastricht peut jouer un rôle déterminant pour unifier le territoire européen et faciliter les échanges. En rendant l’Europe plus concrète, ces réseaux doivent en outre clairement marquer l’appartenance à une véritable union politique. Le gouvernement accorde à cet égard une importance très grande aux quatorze projets prioritaires retenus au sommet européen d’Essen en décembre 1994.

30 avril 2013

Une question de sécurité

En 1969, environ 200 000 personnes sont mortes dans des accidents de la route84 et environ 540 000 En 200385. Les jeunes conducteurs, piétons, cyclistes, enfants, personnes âgées sont particulièrement vulnérables. Selon une étude l'OMS publiée en 2009, les accidents de la route sont la première cause de mortalité des jeunes de 10 à 24 ans86. Le permis de conduire, les limitations de vitesse, la lutte contre l'alcoolisme, les contrôles, les progrès imposés aux constructeurs et des améliorations de conception du réseau routier visent à améliorer la sécurité routière.

C'est seulement dans les années 90 que l'on a commencé à mieux étudier les liens entre santé et pollution de l'air urbain, particulièrement aux États-Unis où l'on observait une augmentation plus rapide de morbidité (cancers notamment) près des zone de trafic routier intense. De même la mortalité augmentait dans les villes américaines là où le trafic augmentait. En France qui a la particularité d'avoir une flotte diesel plus importante qu'ailleurs, et où l'essence plombée était cause avérée de problèmes de saturnisme et peut le rester là où le plomb dans l'essence reste autorisé où là où il n'a que récemment été interdit de nombreuses études ont montré dès les années 1970 que les agents de la circulation étaient fortement affectés par la pollution automobile.

Au début des années 2000, alors qu'on observe un accroissement de certains cancers, grâce à d'importantes études de cohortes conduites jusqu'en Suède et Norvège, plus personne ne conteste l'importance de la circulation automobile comme étant l'un des facteurs majeurs de dégradation de la santé publique et des constats identiques sont faits dans toutes les grandes villes européennes grâce à de programmes de monitoring de la santé. Résoudre ce problème impliquerait que les gouvernements fassent des choix forts en matière d'alternative.

Les enfants sont comparativement aux adultes plus sensibles à la plupart des polluants. Et les scientifiques pensent de plus en plus que beaucoup de maladies respiratoires chroniques de l'adulte ont leur origine dans la petite enfance, certains enfants pouvant de plus être génétiquement plus vulnérables à la pollution. Les enfants vivant près d'une route fréquentée risquent plus que la moyenne de développer certaines pathologies (affections respiratoires notamment). En moyenne, plus ils vivent près d'une route fréquentée, plus leur débit respiratoire maximum est diminué. Même si les jeunes enfantes ou personnes âgées sont plus sensibles à la pollution routière, Plusieurs études ont montré que le système cardiovasculaire de jeunes adultes en bonne santé étaient également affectés par la pollution particulaire .

La population étant de plus en plus urbaine, elle est plus exposée à la pollution routière et en particulier à la pollution particulaire. Au début des années 2000, on estimait que la seule exposition aux microparticules en Europe (UE-25) y réduisait l'espérance de vie moyenne de neuf mois, ce qui est un impact comparable à celui des accidents de la route . Diminuer la pollution automobile aurait d'importants bénéfices pour la santé en Europe, comme aux États-Unis et sur d'autres continents.

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30 avril 2013

Le transport à tous les étages

Les transports touchent toutes les personnes et affectent leur économie, leur sécurité et la qualité de leur environnement depuis toujours.

 

Le transport représente une des plus importante activité humaine mondiale. Il est indispensable dans l'économie et joue un rôle majeur dans les relations entre lieux géographiques. Le transport crée des liens entre les régions et les affaires, entre les populations et le reste du monde. Le transport est un service qui touche plusieurs aspects de notre vie:

  • Historique: rôle dans la croissance de certaine civilisations ( les Égyptiens le long du Nil, Empire romain au tour de la Méditerranée )

  • Social: facilitent les déplacements des citoyens ont accès aux services de santé, de bien-être, aux événements culturels et artistiques. Ils façonnent les villes, les régions en favorisant la mobilité des gens. Ils ont un impact à tous les niveaux (usagers, fournisseurs, entrepreneurs, gouvernements).

  • Politique: les gouvernements jouent un rôle clé ce sont eux qui sont les investisseurs et acteurs de leur développement. Les investissements se font en fonction des besoins de la population et parfois pour « revitaliser » des zones délaissées. Les transports ont ainsi un impact dans l'unité nationale des pays.

  • Environnemental: Les transports malgré tous les avantages qu'ils offrent ont aussi un coût environnemental élevé (pollution, exploitation des ressources naturelles). Les principales préoccupations face à l'environnement sont la qualité de l'air et celle de l'eau . Les décisions en transport devraient toujours être évaluées en tenant compte des bénéfices et des coûts d'investissement.

  • Géographie: objectif de faciliter les déplacements entre différents points géographiques. Les transports jouent donc un rôle dans la structuration et l'organisation de l'espace et des territoires. Au 19e siècle, l'objectif des planificateurs de transport était de couvrir la surface de la terre par des voies de circulation. Au 20e siècle, l'objectif est plutôt de sélectionner des itinéraires, de faire des choix de modes de transport.

Quand les transports sont déficients, ils peuvent être source de frustrations et de pertes économiques, de bien-être, de mobilité ou autres mais lorsqu'ils sont efficaces et performants, ils donnent une opportunité et bénéfice économique, social et plus. Les transports ont aussi un coût social et environnemental à ne pas négliger.

 

30 avril 2013

Choisir son transport

Pour transporter une personne ou une marchandise d'un point à un autre, il est possible d'utiliser successivement plusieurs modes de transport. Les raisons de coût, de rapidité et de sécurité guident le choix des modes de transport qui seront mis en œuvre. Quelquefois, c'est la géographie (obstacles naturels ), ou l'environnement (îles, montagnes …) qui obligent à utiliser un mode de transport plutôt qu'un autre.

Pour réduire le coût, il est intéressant d'emprunter soit des moyens de transport collectifs (train), soit des moyens de transport de grande capacité (barques, porte-conteneurs, …). Pour réduire la durée, il est intéressant d'emprunter des moyens de transport relativement rapides (voiture, TGV, avions, …). Idem pour la question de la sécurité.

Le développement du transport routier motorisé, explique en grande partie l'internationalisation des échanges inter-continentaux, donc par la route, à grande échelle. Toujours dans les pays industrialisés, le transport routier à longue distance, transporte plus de quantités de marchandises (en tonnes-kilomètres par an) et de voyageurs (en kilomètres par an) que le transport ferroviaire.

Dans de nombreux pays, les compagnies ferroviaires ont eu du mal à trouver leur équilibre économique et l'État doit intervenir dans la construction des chemins de fer, qui nécessitent des investissements importants.

Le transport ferroviaire de marchandises ou de personnes nécessite la mise en œuvre d'infrastructures pour acheminer et transporter les personnes jusqu'à leur train, et la marchandises ou la remorque et le camion, jusque sa plate-forme, et pour effectuer ensuite l'opération inverse. Les infrastructures sont constituées de gares de voyageurs, de gares de triage, de chantiers de transports combinés (portiques, grues) .

Historiquement le transport maritime a été le moyen de découvrir et d'explorer les continents nouveaux (découverte des Amériques) à partir desquels se sont développés ou intensifiés de nouveaux commerces avec l'ancien continent, comme les routes continentales l'avaient déjà fait.

Le percement des canaux (canal de Panama, canal de Suez) a favorisé ce développement, en raccourcissant les distances. Certains considèrent que la fonte de la calotte glaciaire des pôles, sous l'effet de serre, permettra prochainement d'ouvrir de nouvelles voies maritimes sécurisées.

Le transport aérien est devenu véritablement un transport de masse avec l'apparition des avions gros porteurs et les compagnies aériennes à bas prix. Sa suprématie est contestée par les trains à grande vitesse sur les trajets de moins de trois heures (par exemple en France, où le TGV existe).Cependant il rencontre des limites à cause de l'encombrement du ciel et des nuisances sonores de plus en plus mal acceptées par les riverains. Il s'adresse principalement aux voyageurs, mais le transport de fret aérien se développe de plus en plus avec la mise en service d'avions cargos spécialisés.

20 avril 2013

Quelle évolution pour les transports ?

 

Au 19e on peut souligner l’initiative de Thomas Cook : faire des voyages organisés jusqu’à 5000 touristes par saison en passant des accords avec compagnies de CF anglaises.

Début 20e : bateau et train irriguent de plus en plus notre planète. Mais cela reste accessible à une minorité et ne représente qu’un flux de quelques dizaines de milliers de « touristes ». Pendant l’E2G et notamment en 1936 avec les congés payés, le train rend accessible à un plus grand nombre le « tourisme ». Les flux restent encore faibles. Les compagnies de chemin de fer durant cette période se sont aussi attachées à développer des lignes clairement orientées vers le tourisme : les lignes de la montagne, de la mer, d’eau. CF très lié au tourisme : illustration affiches.

 

 

 

Avant 1700, l’équipement du pays est très rudimentaire. La plupart des « chaussées » ne sont finalement que des chemins de terre recouverts exceptionnellement de pavés ou moellons, parfois de gravier, le plus souvent de fascines et rondins. L’entretien de ces « grands chemins » incombe aux riverains qui s’en acquittent généralement mal.

Il faut imaginer nos ancêtres se déplaçant sur ses « routes », impraticables par temps de pluie, remplies d’ornières et de fondrières et nécessitant une force animale considérable pour tirer des charges légères même en plein été. Il n’était pas rare de croiser des attelages de dix à douze chevaux qui étaient doublés quand les pentes se faisaient plus raides. Ces convois devaient être accompagnés d’un grand nombre d’hommes munis de gaules et chargés de soulever les chariots aux endroits difficiles.

Ces routes serpentent entre les propriétés, les lignes droites sont quasi inexistantes et en plus elles rétrécissent chaque année car les paysans empiètent sur la voie pour agrandir la surface cultivée de leurs terres. Des routes praticables existent pourtant mais elles n’ont qu’une seule utilité, relier les villes ou bourgs importants à leurs campagnes environnantes afin d’assurer le ravitaillement des citadins par le biais des marchés. Les routes interurbaines sont encore très rares à l’exception des anciennes chaussées romaines toujours très utilisées mais mal entretenues.

 

La population étant de plus en plus urbaine, elle est plus exposée à la pollution routière et en particulier à la pollution particulaire. Au début des années 2000, on estimait que la seule exposition aux microparticules en Europe (UE-25) y réduisait l'espérance de vie moyenne de neuf mois, ce qui est un impact comparable à celui des accidents de la route . Diminuer la pollution automobile aurait d'importants bénéfices pour la santé en Europe, comme aux États-Unis et sur d'autres continents.

 

 

 

 

 

 

14 mars 2013

Edito


Ce blog a été réalisé dans le cadre d'un BTS Viticulture-Oenologie pour répondre à un thème:" Partir, venir ". Il traitera des moyens de transport et de l'impact qu'ils ont engendrés à différents niveaux.

Les transports touchent toutes les personnes et affectent leur économie, leur sécurité et la qualité de leur environnement depuis toujours.Il représente aujourd'hui une des plus importante activité humaine mondiale. Il est indispensable dans l'économie et joue un rôle majeur dans les relations entre lieux géographiques. Le transport crée des liens entre les régions et les affaires, entre les populations et le reste du monde. Le transport est un service qui touche plusieurs aspects de notre vie.

Quand les transports sont déficients, ils peuvent être source de frustrations et de pertes économiques, de bien-être, de mobilité ou autres mais lorsqu'ils sont efficaces et performants, ils donnent une opportunité et bénéfice économique, social et plus. Les transports ont aussi un coût social et environnemental à ne pas négliger.

 

 

 

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